Star Academy : Scandale d’irrespect et vague de colère après le boycott du cours de Monsieur Prof par plusieurs élèves.

Le Château de Dammarie-lès-Lys, théâtre des rêves artistiques, est en proie à une nouvelle tempête. À peine la semaine des « destins liés » entamée, avec son lot de stress et ses opportunités stratosphériques, qu’une polémique a éclaté, secouant la Star Academy 2025 jusqu’à ses fondations. L’objet de la discorde ? L’attitude de certains élèves lors de la visite d’un invité de marque, l’enseignant star des réseaux sociaux, Monsieur Prof. Un acte de « boycott » qui, bien que portant sur un cours facultatif, a été perçu par le public comme un affront, ravivant le débat éternel sur le manque de respect et l’aveuglement face à l’immense privilège de l’émission.
Entre Pression et Opportunité : Le Contexte Explosif de la Semaine
Le ton avait pourtant été donné par une soirée de Prime mémorable, saluée par l’émotion et les performances. Michael Goldman avait ensuite jeté un pavé dans la mare : cette semaine sera celle des « destins liés ». Les académiciens, désormais forcés de travailler et de vivre en binômes, voient la pression se multiplier. Deux duos seront en danger à l’issue des évaluations, et l’un des duos sera sauvé par le public, tandis que les deux derniers candidats devront trancher entre eux, une perspective anxiogène.
Dans ce climat de tension, certaines nouvelles auraient dû galvaniser les troupes. Sarah, l’une des candidates les plus brillantes, sauvée automatiquement grâce à sa prestation magistrale sur Je suis malade, voit son statut de force tranquille confirmé. Mieux encore, son binôme sera automatiquement immunisé. Mais l’annonce la plus retentissante est venue du parrain de cette saison, Ed Sheeran, qui a promis une opportunité rarissime : un élève aura la chance de le rejoindre sur la scène du Zénith pour un duo exceptionnel. Une chance pareille, dans une carrière naissante, est un accélérateur de destin. Elle aurait dû suffire à motiver chaque élève à se montrer sous son meilleur jour, à saisir la moindre miette de savoir ou d’expérience offerte par la production.
L’Affront à l’Hôte : Le Boycott qui Ne Passe Pas
C’est dans ce contexte d’opportunités en or et d’enjeux dramatiques que Monsieur Prof a fait son entrée au château. Âgé de 31 ans, ce professeur d’anglais, né au Royaume-Uni et installé en France, est bien plus qu’un simple enseignant. Avec près de 900 000 abonnés sur TikTok, il est une véritable star de la pédagogie numérique, utilisant l’humour et des vidéos courtes pour rendre l’apprentissage de l’anglais accessible et divertissant.
Son initiative de venir dispenser un cours à la Star Academy était particulièrement pertinente, l’anglais étant, comme le souligne le reportage, un point faible notoire pour plusieurs académiciens. C’était une aubaine, un service clé en main, salué par la communauté des fans. Pourtant, alors que la séance était proposée, un groupe d’élèves a décidé de faire l’impasse.
Victor, Mélissa, Lily, et Léa ont tout simplement « ignoré le cours ». L’excuse de l’optionnalité, si elle est techniquement valable, a été balayée par l’opinion publique, qui y a vu un geste de désinvolture et un mépris flagrant envers une personne qui s’est déplacée spécialement. La nature même de la téléréalité fait que chaque geste est scruté, analysé, et souvent amplifié. Dans l’ère du zapping et de la reconnaissance immédiate des talents, le simple fait de snober un professionnel respecté est devenu un cas d’école de communication désastreuse.
La Fureur des Réseaux Sociaux : Le Procès en Direct
Sur la plateforme X, les réactions ont été immédiates et virulentes. Le ton monte rapidement. Les téléspectateurs, qui se considèrent comme les garants de l’esprit de l’émission – fait de travail acharné, de discipline et de respect – n’ont pas hésité à fustiger l’attitude des élèves absents.
« Tellement irrespectueux de ne pas aller au cours d’anglais. Le mec s’est déplacé pour eux », s’exclame un internaute, résumant le sentiment général de l’injustice. L’indignation ne se contente pas de juger les absents ; elle propose même des mesures punitives symboliques, demandant à la production de ne choisir le candidat pour le duo avec Ed Sheeran que parmi ceux qui ont fait l’effort d’assister à la leçon. Cette réaction montre à quel point le public lie l’effort et le respect aux grandes opportunités qui leur sont offertes.
À l’inverse, les élèves présents et investis dans la leçon, tels qu’Anok, Jeanne, Sarah, Bastien, Léo, et les deux Théo, ont été érigés en modèles d’exemplarité. La mention spéciale revient à Sarah, qui, bien qu’immunisée et donc moins directement concernée par les enjeux de la semaine, est venue « uniquement par respect », démontrant une maturité et une conscience de la chance qu’elle a, là où d’autres semblent avoir oublié les règles élémentaires de la courtoisie professionnelle.
Le Débat Récurrent : La Conscience du Privilège

Cette affaire dépasse la simple absence à un cours d’anglais. Elle relance, une fois de plus, le débat fondamental qui traverse chaque saison de la Star Academy : les académiciens ont-ils réellement conscience de la chance qu’ils ont ?
Pour le public, le Château n’est pas qu’une école ; c’est un tremplin, une bulle dorée qui les propulse sous les projecteurs, leur offrant une visibilité que des milliers d’artistes peinent à obtenir après des années de galère. L’accès à des professeurs de renom, à des professionnels de l’industrie, et à des parrains de la trempe d’Ed Sheeran est un luxe inouï.
Ceux qui défendent les élèves absents invoquent, souvent avec bienveillance, la fatigue intense, le rythme effréné des répétitions, et la pression psychologique du jeu. Il est vrai que vivre en vase clos, sous l’œil constant des caméras et dans l’anticipation permanente de l’évaluation, est éprouvant. Une pause, même courte, peut sembler vitale.
Toutefois, pour les détracteurs, ces arguments ne tiennent pas face à la figure de Monsieur Prof. Cet homme, qui maintient une activité professionnelle exigeante dans un collège toulousain tout en gérant une audience de près d’un million d’abonnés, a pris de son temps précieux pour se déplacer à leur rencontre. Ce n’est pas un simple intervenant, mais un ambassadeur de la culture et de la jeunesse. Son investissement méritait, au minimum, un accueil respectueux de la part de l’intégralité de la promotion.
Le geste d’ignorer sa présence est interprété non pas comme un besoin de repos, mais comme un signe d’arrogance, de désintérêt ou, pire, d’un sentiment de supériorité. Si le cours est optionnel, le respect de l’invité ne l’est pas. Dans un milieu artistique où les rencontres et les réseaux sont essentiels, afficher un tel manque d’égard pourrait se payer cher à long terme.
Les Conséquences Implicites des « Destins Liés »
Ironiquement, cette semaine de « destins liés » rend chaque action potentiellement plus lourde de conséquences. Dans ce format, l’image et l’attitude d’un binôme sont inextricablement liées. Un manque de respect affiché par un élève pourrait indirectement entacher l’image et les chances de son partenaire, même si celui-ci n’était pas impliqué dans le boycott.
La production, qui se montre souvent attentive aux messages que l’émission véhicule, pourrait être tentée d’utiliser cette polémique pour adresser un message fort. Que ce soit par une remarque de Michael Goldman, un rappel à l’ordre général, ou même une influence subtile sur les évaluations à venir, ce « petit » incident pourrait bien peser lourd dans la balance du destin de Victor, Mélissa, Lily, et Léa.

Le Château est un miroir de la société. Et cette société, représentée par les téléspectateurs sur les réseaux sociaux, exige de ses idoles un minimum de reconnaissance et d’humilité. Alors que la course pour le duo avec Ed Sheeran bat son plein, l’humilité et le travail assidu des élèves présents, comme Sarah et ses camarades, pourraient bien leur conférer un avantage moral décisif sur ceux qui, par leur absence, ont révélé un décalage inquiétant entre le rêve et la réalité. La suite s’annonce mouvementée, non seulement sur le plan artistique, mais aussi sur le plan éthique.