Marianne (Secret Story 2025) sort du silence : “Ils vont devoir payer”
La saison 13 de Secret Story n’a pas fini de faire parler d’elle. Si chaque édition de la célèbre téléréalité de TF1 a son lot de surprises, cette année restera gravée dans les esprits, notamment à cause du parcours tumultueux de Marianne. Éliminée le 3 juillet 2025, elle se retrouve aujourd’hui au cœur d’une tempête médiatique d’une ampleur inédite, entre accusations, cyberharcèlement et hospitalisation.
Une élimination controversée et un déferlement de haine
Tout a basculé pour Marianne à la suite de son éviction du jeu. Alors que les téléspectateurs, seuls juges de l’aventure, l’ont éliminée en raison de sa popularité en chute libre — conséquence directe des propos polémiques qu’elle aurait tenus dans la Maison des Secrets — la jeune femme ne s’attendait pas à découvrir ce qui l’attendait à l’extérieur.
Dès sa sortie, Marianne a pris de plein fouet une vague de haine virulente sur les réseaux sociaux. Accusée d’avoir tenu des propos racistes envers d’autres candidats, elle a vu son image publique littéralement exploser. Privée de tout contact avec l’extérieur durant l’émission, elle ignorait l’intensité de la polémique. Dans une interview pour Diverto, elle a confié ne pas avoir ressenti un tel climat hostile dans la maison :
“Il y avait des tensions en général dans la maison. C’était vraiment une ambiance générale. Je pense que ça s’est ressenti de partout.”
Mais l’extérieur racontait une autre histoire.
Une situation qui dégénère jusqu’à l’hospitalisation
Le torrent de critiques, d’insultes et de menaces a rapidement atteint un niveau insoutenable. Marianne, devenue la cible principale d’un cyberharcèlement massif, a dû faire face à une violence psychologique rare. Face à cette escalade, même Christophe Beaugrand, animateur emblématique de l’émission, a tenu à réagir publiquement :
“On a pu observer, ces derniers jours, après la sortie de certains candidats, dont Marianne la semaine dernière, des propos insultants ou agressifs sur les réseaux sociaux. Je tiens à rappeler personnellement que Secret Story est un jeu.”
Il a également rappelé que le cyberharcèlement est un délit puni par la loi, et a exprimé tout son soutien à la candidate, visiblement brisée par cette tempête.
Dans un podcast animé par Jeremstar, Marianne a pris la parole avec émotion. Elle s’y est excusée pour ses propos controversés, sans chercher à se dédouaner, mais a surtout pointé du doigt la cruauté à laquelle elle faisait face :
“J’ai peur qu’on m’attaque dans la rue, j’ai peur qu’on me reconnaisse”, a-t-elle confié en larmes.
L’interview s’est conclue sur une note dramatique : Marianne a révélé qu’elle avait envisagé de mettre fin à ses jours. Dans la foulée, Jeremstar annonçait que la jeune femme allait être hospitalisée et placée en maison de repos avec l’accord de la production. Une décision nécessaire pour garantir sa sécurité mentale.
Le retour de Marianne : plainte déposée et message fort
Après plusieurs jours de silence et une hospitalisation loin du tumulte médiatique, Marianne a refait surface. C’est depuis Essaouira, au Maroc, où elle s’est réfugiée pour quelques jours de repos, qu’elle a décidé de reprendre la parole.
Le 22 juillet 2025, dans une série de stories publiées sur son compte Instagram, l’ex-candidate a partagé certains des messages qu’elle a reçus. Le contenu est glaçant : incitations au suicide, menaces de mort, menaces de viol, insultes grossophobes… Un flot de haine inacceptable que Marianne refuse aujourd’hui de taire.
Dans la story suivante, elle annonce clairement la suite :
“Le dossier est en cours. C’est important pour moi de montrer et de dénoncer le cyberharcèlement que je subis.”
Marianne porte donc plainte contre plusieurs internautes identifiés, une manière pour elle de reprendre le contrôle sur une situation qui lui a échappé.
Entre haine et résilience : un avenir à reconstruire
Malgré la violence des messages et la brutalité de l’épreuve, Marianne ne veut pas se laisser abattre. Elle affirme désormais vouloir se concentrer sur les messages de soutien qu’elle reçoit en parallèle :
“Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, et à force, je suis blindée”, écrit-elle, déterminée.
Marianne semble aujourd’hui sur un chemin de reconstruction. Sa prise de parole n’est pas seulement un cri du cœur, mais aussi un appel à la responsabilité collective. Elle ne souhaite pas simplement se défendre, mais alerter sur la banalisation du cyberharcèlement, en particulier à l’encontre des candidats de téléréalité souvent jeunes, fragiles et surexposés.
Un rappel nécessaire : le cyberharcèlement n’est pas un jeu
L’affaire Marianne s’inscrit dans une tendance inquiétante : la haine en ligne ne cesse de croître, notamment envers les personnalités issues de la téléréalité. Derrière les écrans, ce sont des êtres humains qui encaissent. Si les candidats acceptent une certaine part de critiques en entrant dans un programme aussi médiatisé, aucun ne mérite des menaces de mort ou des incitations au suicide.
Le cas de Marianne est un signal d’alarme. Il montre à quel point l’anonymat et l’impunité sur les réseaux sociaux peuvent conduire à des dérives dramatiques. Grâce à sa prise de parole et à sa volonté d’agir en justice, elle espère peut-être faire bouger les lignes.
En attendant, Marianne tente de se reconstruire loin des projecteurs, entre repos, soutien moral, et détermination à se battre pour elle-même — et pour toutes les autres victimes invisibles du harcèlement numérique.