Meurtre de Lola : face à Audrey Crespo-Mara, la maman de la fillette livre un nouveau témoignage

Meurtre de Lola : face à Audrey Crespo-Mara, la maman de la fillette livre un nouveau témoignage

Meurtre de Lola : face à Audrey Crespo-Mara, la maman de la fillette livre  un nouveau témoignage - Public

Ce dimanche 23 novembre, Audrey Crespo-Mara reçoit Delphine Daviet pour “Le portrait de la semaine” de “Sept à Huit”. Un mois après la condamnation maximale de Dahbia B., la mère éplorée témoigne avec dignité.

La peine maximale. Le 24 octobre 2025, Dahbia Benkired est devenue la première femme condamnée en France à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, pour le meurtre de la petite Lola Daviet. Cette perpétuité réelle empêche tout aménagement de peine avant 30 ans d’incarcération. Ce n’est qu’après trente ans qu’un juge d’application des peines peut décider, ou non, d’un aménagement. Pour l’heure, aucun condamné à la perpétuité incompressible n’a bénéficié d’un aménagement. Le premier qui pourra en bénéficier est Pierre Bodein, en 2034. Il aura 87 ans.

Ce dimanche 23 novembre, un mois après la condamnation de la meurtrière de sa petite Lola, Delphine Daviet va prendre la parole dans Sept à Huit. Interrogée par Audrey Crespo-Mara, la mère éplorée va évoquer le souvenir de sa fille, assassinée le 14 octobre 2022 dans le 19e arrondissement de Paris. Avant son meurtre, la jeune fille de 12 ans avait également été torturée et violée.

Delphine Daviet ne lui pardonnera jamais

C’est avec une pudeur et une dignité sans égal qu’apparaît Delphine Daviet. Désormais ouverte vers la reconstruction, la maman ne souhaite pas pardonner à Dahbia. Je lui en veux. Je lui pardonnerai jamais. Est-ce qu’avoir de la haine est nécessaire ? Ça va, tout compte fait, me bouffer la vie. Je préfère plus ne penser à elle. Elle ne le mérite pas. Je préfère penser qu’à ma fille” explique-t-elle.

Refusant totalement de nommer celle qui a ôté la vie à sa fille, Delphine explique qu’elle ne le fera jamais : “Je peux pas. Pour moi, je l’ai toujours considérée comme une chose. Le diable, le monstre. Pour moi, il n’y a pas d’autre mot qui peut exister pour elle”.

Lors du procès, le regard de Delphine Daviet a croisé celui de Dahbia Benkired. Mais la maman de Lola l’assure : elle n’y a perçu que du vide. “Il n’y avait pas d’émotion, il y avait rien du tout dans son regard”. Evoquant le souvenir de sa fille, Delphine a beaucoup de mal à contenir son émotion : “On était très fusionnelles. On était même toujours ensemble. Les vacances, au travail (…) C’est extrêmement dur pour moi, même si je le montre pas souvent. C’est comme si on m’avait arraché une partie de moi-même. L’intégralité de son interview est à retrouver ce dimanche, dans Sept à Huit, sur TF1.

Le 23 novembre, Delphine Daviet a partagé un témoignage bouleversant dans l’émission “Sept à Huit” d’Audrey Crespo-Mara, un mois après la condamnation définitive de Dahbia Benkired, l’assassin de sa fille, Lola. Un moment profondément émouvant pour la mère éplorée, qui continue de lutter avec la douleur de la perte de sa petite fille, assassinée le 14 octobre 2022 dans le 19e arrondissement de Paris.

Lola, âgée de seulement 12 ans, a été victime d’un acte monstrueux qui a bouleversé la France entière. Avant son meurtre, la jeune fille a été victime de torture et de viol, un calvaire que Delphine Daviet n’a pas oublié et qu’elle évoque avec une dignité saisissante. Le procès de Dahbia Benkired a mis en lumière l’ampleur de l’horreur vécue par sa fille, mais aussi la froideur glaciale de l’assassin. “Il n’y avait rien dans son regard, juste du vide”, se souvient la mère. Ces mots résonnent profondément et reflètent l’absence totale de remords chez l’accusée, qui a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, une peine maximale qui interdit tout aménagement de peine avant 30 ans. C’est une peine rare, mais qui, dans ce cas, semble bien méritée, tant l’acte commis était d’une cruauté inimaginable.

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Delphine Daviet, tout en faisant preuve d’une grande force, refuse de se laisser dévorer par la haine. Elle confie qu’elle ne pardonnera jamais à l’assassin de sa fille. Toutefois, elle explique que la haine, bien que compréhensible, ne ferait qu’envenimer sa propre souffrance : “Je lui en veux. Je lui pardonnerai jamais. Est-ce qu’avoir de la haine est nécessaire ? Ça va, tout compte fait, me bouffer la vie”, confie-t-elle. Un dilemme auquel de nombreuses victimes de crimes atroces se confrontent, mais Delphine préfère se concentrer sur la mémoire de sa fille, Lola, qu’elle garde précieusement en elle.

“Je préfère penser qu’à ma fille. Elle ne mérite pas qu’on parle de l’autre”, affirme-t-elle avec la volonté de ne jamais nommer Dahbia Benkired, qu’elle qualifie de “diable” et de “monstre”. Ce refus de la nommer est une forme de résistance, un moyen pour Delphine de garder le contrôle sur son propre récit, de ne pas laisser l’assassin prendre plus de place que nécessaire dans sa vie.

Les souvenirs de Lola sont les seuls qui comptent désormais pour Delphine. Elle évoque avec tendresse la complicité unique qu’elles partageaient : “On était très fusionnelles. On était même toujours ensemble. Les vacances, au travail”, se souvient-elle avec une émotion palpable. Cette fusion, cette proximité si intime entre une mère et sa fille, est maintenant brisée à jamais. Le vide laissé par la perte est immense, presque insupportable. “C’est comme si on m’avait arraché une partie de moi-même”, explique-t-elle, sa voix tremblant d’émotion.

Delphine, qui a toujours montré une grande dignité dans l’adversité, a refusé de se laisser abattre par cette tragédie. Mais chaque jour reste une lutte contre cette douleur insoutenable. À travers cette interview, elle offre au public un aperçu de son quotidien après la perte de Lola, et aussi de son chemin vers la reconstruction, bien que le poids de la souffrance reste indélébile.

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La diffusion de son témoignage dimanche 23 novembre dans “Sept à Huit” sera l’occasion pour le public de prendre la mesure de l’ampleur de la douleur d’une mère confrontée à l’irréparable, mais aussi de la dignité d’une femme qui, malgré tout, continue de se battre pour honorer la mémoire de sa fille. Un hommage poignant à Lola, dont l’histoire tragique restera gravée dans les mémoires.

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