“Il y a un mépris pour la France qui en a marre” : Patrick Sébastien face à Apolline de Malherbe

Tôi mong đợi bạn sẽ thô tục, nhưng…”: Apolline de Malherbe bị Patrick Sébastien bắt gặp

Dans un paysage médiatique habitué au bruit des polémiques et aux joutes oratoires formatées, l’intervention de Patrick Sébastien au micro d’Apolline de Malherbe a résonné comme un coup de semonce. Loin du tumulte pailleté de son Plus Grand Cabaret, l’animateur, chanteur et auteur du livre Même pas peur a endossé le costume inattendu de porte-parole d’une France silencieuse, celle qui se sent méprisée et abandonnée. Le nom de son mouvement, sans appel : « Ça suffit ».

Plus qu’une simple promotion littéraire, l’entretien a révélé une colère froide et une détermination implacable chez l’homme de spectacle, désormais engagé dans un combat citoyen d’une nature radicalement nouvelle. Face à ce qu’il nomme le « cinéma » politique, Patrick Sébastien déploie une stratégie inédite, un « chantage démocratique » visant à faire entendre la voix de ceux qui ne votent plus, et qui, selon lui, sont au bord de la rupture.

Le Mépris, Essence de la Colère Populaire

Dès les premières minutes de l’échange, Patrick Sébastien frappe là où ça fait mal : le fossé béant entre la classe dirigeante et le peuple. Lorsqu’il a commencé à s’exprimer sur la chose publique, la réaction fut immédiate et condescendante : « Va faire tourner tes serviettes ». Pour Sébastien, ce n’est pas une simple attaque personnelle, mais le reflet d’un « mépris général pour toute une France qui n’a plus la parole, qui en a marre ».

Il ne s’agit pas uniquement de la France la plus pauvre. L’artiste revendique la légitimité de s’adresser à toute une classe moyenne, y compris haute, qui « n’y arrive plus, qui n’en peut plus ». Cette France, dit-il, assiste, impuissante, à un « spectacle plus que désolant » d’hommes et de femmes politiques.

L’analogie qu’il emploie, reçue d’un citoyen, est terrible : « On a l’impression de voir des parents qui s’engueulent devant des enfants ». Un couple qui se déchire, mais qui, par égoïsme, oublie de protéger ses enfants. La politique, devenue un théâtre d’orgueil et de « petites bagarres », est jugée irresponsable, totalement déconnectée des réalités vécues par les Français qui se lèvent chaque matin pour travailler, « écrasés de charge ».

Le Plan de Bataille : Un « Chantage Démocratique »

Patrick Sébastien est catégorique : il ne se présente à rien. « Je ne veux pas être président de la République, je n’ai pas les compétences. Je n’ai pas envie de rentrer dans ce cinéma ». Son action est purement civique, et c’est ce qui, selon lui, fait sa légitimité. L’objectif de « Ça suffit » est d’ouvrir une boîte mail pour que le peuple envoie ses propositions, ses solutions concrètes.

Le processus est structuré et sérieux : prendre ces propositions, en retenir une quarantaine d’ici aux prochaines élections, puis les faire étudier par des experts pour vérifier ce qui est réaliste et réalisable.

Le but ultime est un coup de poker politique : le « chantage démocratique ». Sébastien prévoit d’interpeller les deux candidats restants à l’élection en leur présentant le cahier de doléances populaire. L’engagement solennel à appliquer les volontés du peuple sera la condition sine qua non pour obtenir les voix du mouvement. Le poids de cette démarche repose sur la masse : « Si on est 500 000 derrière moi, ça n’a aucun poids. Si on est 800 000 ou plus, on aura vraiment du poids ». C’est une tentative de restaurer la constitution, où l’élu devrait agir « par le peuple et pour le peuple », au lieu d’être élu « par le peuple et pour leur gueule ».

Le Cri des Oubliés : Taxes, Services, et Gaspillage

Lời nhận xét thô tục của Patrick Sébastien với Apolline de Malherbe: "Mới chỉ có bốn phút thôi"

Les courriels reçus par milliers (plus de 10 000) dessinent un portrait précis des souffrances populaires. L’un des griefs majeurs est la question de l’argent. Jamais les Français n’ont payé « autant de charges » et jamais les services publics censés être nourris par cet argent n’ont « aussi mal marché ».

La question centrale est celle de la gestion et du gaspillage d’État : « Où passe le pognon ? ». Les propositions reçues incluent des thèmes qui touchent directement au porte-monnaie et à l’efficacité de l’État :

L’argent donné à l’étranger pour aider d’autres pays, que l’on voudrait voir revenir aux citoyens français.

La différence entre le brut et le net sur un salaire, une réalité quotidienne que les gens veulent voir changer.

La remise en question de l’utilité de certaines institutions comme les régions et les départements, avec l’idée d’en supprimer.

La nécessité de redonner plus de pouvoir au maire et au préfet, et le souhait d’un retour aux députés-maires pour garantir un contact permanent avec le terrain, remettant en cause la pertinence du non-cumul des mandats.

Au-Delà des Caricatures : L’Anti-Élite, Toutes Origines Confondues

Patrick Sébastien est parfaitement conscient de l’analyse sociologique qui le place comme le « champion » de la « France des campings », un symbole anti-élite. Il accepte l’idée de l’anti-élite, mais rejette la caricature du « camping ». Son public est diverse : des étudiants qui deviendront avocats ou chirurgiens, des chefs d’entreprise, des gens de tout milieu.

Mais, plus frappant encore, Sébastien révèle représenter des Français que l’on entend peu dans ce débat : des familles d’origine maghrébine et africaine qui sont « plein cul d’être stigmatisés à cause d’une minorité ». Il défend ces gens qui se lèvent, travaillent, et respectent la République, parfois mieux que des « Français de souche ». Son signe de ralliement, c’est la solidarité.

Sébastien va jusqu’à parler de son propre cas pour illustrer le mépris. Il affirme avoir été viré de France Télévisions parce qu’il était un « mâle blanc ». Il dénonce l’amalgame fait entre patriotisme et extrémisme : « Je fais chanter La Marseillaise dans mes spectacles, c’est tout de suite ‘Ah, vous êtes des fachos’ ».

L’Urgence de l’Autorité et la Fin des Dogmes

Dans la foulée, il plaide pour un retour au respect de l’autorité, notamment de la police et de la justice, qu’il compare aux « arbitres de la société ». Il ne peut tolérer les propos qui assimilent tous les policiers à des assassins ou les scènes de caillassage de pompiers et de policiers. Il réclame le respect, celui que sa génération a connu.

Pour lui, le retour à l’autorité n’est pas un synonyme de régression, mais un garant de la liberté. L’installation de caméras de surveillance, par exemple, n’est pas une atteinte à la liberté, mais un moyen de « protéger la liberté des gamines qui ont envie de sortir le soir » dans une rue devenue trop dangereuse.

Le combat de Sébastien est celui de la « réalité » contre le « dogme ». Que ce soit le dogme politique qui s’éloigne des problèmes réels (insécurité, pouvoir d’achat) ou le dogme de l’écologie. Il est écologiste, évidemment, mais ce qui le « gêne dans l’écologie, c’est que ce soit de gauche ». Il refuse l’idée que les gens de droite souhaitent la mort de la planète pour leurs enfants. L’écologie est universelle, elle doit être un ministère, mais ne doit pas devenir une « dictature ».

De même, sur l’Europe, il critique vivement la « féodalisation » aux normes et aux commissions, suggérant soit une sortie, soit une refonte profonde pour que la France cesse d’être étouffée.

Le Péril Ultime : Le Staus Quo et l’Appel à Renverser la Table

T'as envie de rire toi ?!” : Patrick Sébastien se fâche contre A ...

La plus grande menace qui plane sur la France, selon Patrick Sébastien, est que la situation « reste dans l’état ». Il observe que pendant que les élus se « battent là-haut », rien ne change pour le citoyen.

Son message final est un appel à l’action radicale. Il faut « renverser la table ». Changer la nappe ne suffit plus, il faut bousculer le système lui-même. Sinon, le péril est que « ça va mal se terminer ». Il met en garde contre la haine alimentée par les extrêmes (y compris les plus radicaux au sein du RN et de LFI) et appelle à la solidarité du peuple français.

Quant à ceux qui lui reprochent d’avoir perdu son sens de l’humour, il répond avec gravité, citant les chiffres : 900 sans-abris sont morts dans la rue l’année dernière dans notre pays. Face à la détresse des hôpitaux et à la misère, il n’a « pas envie d’être drôle ».

Le mépris, il le dénonce une dernière fois en critiquant le jugement d’Alain Souchon sur les électeurs du RN. C’est « ce mépris-là qui a fabriqué le RN », rappelle-t-il, en concluant sur sa position concernant l’impôt : il accepte de payer beaucoup, mais à une condition essentielle, que cet argent « redescende sur ceux qui en ont besoin », et ne serve pas à « entretenir des associations, des copains et tout ça ».

Patrick Sébastien, l’icône populaire, s’est mué en lanceur d’alerte. Il propose un pacte direct avec le peuple pour reprendre le contrôle sur le destin national, et avec 800 000 voix comme épée de Damoclès, il entend bien faire trembler les fondations du « cinéma » politique. L’heure n’est plus à la fête, mais à la responsabilité citoyenne, avant qu’il ne soit trop tard.

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