Elle s’appelait Zaïa, elle avait 27 ans. Jeune aide-soignante, son corps a été découvert calciné dans une voiture en feu, en Isère, dans des circonstances d’une violence sidérante.

Le corps calciné d’une aide-soignante de 27 ans a été retrouvé en feu dans une voiture en feu en Isère. Un choc pour l’EHPAD où travaillait la jeune femme alors que l’enquête ouverte pour homicide explore toutes les pistes.

Une macabre découverte, faite ce mercredi 19 novembre avant l’aube, par une automobiliste dans une clairière de Saint-Marcel-Bel-Accueil (Isère). À savoir : une voiture en feu avec un corps calciné à l’intérieur.

D’après Le Dauphiné Libéré, la victime serait une aide-soignante de 27 ans. Néanmoins, précise la procureure de la République de Bourgoin-Jallieu, “une identification certaine ne sera possible qu’une fois des analyses comparatives, ADN ou autres, réalisées”. Alors qu’une enquête avait été ouverte initialement pour rechercher les causes de la mort, celle-ci a rapidement basculé en homicide.

Une aide-soignante diplômée en 2024

Selon les informations du quotidien régional, la jeune femme retrouvée morte se prénommait Zaïa Binet, et travaillait dans un EHPAD de Crémieu en tant qu’aide-soignante. Originaire de Gap, elle avait décroché son diplôme d’État en juillet 2024.

“Zaïa, toi qui étais un vrai soleil… continue de briller et de réchauffer nos cœurs”, est-il notamment écrit sur Facebook, en commentaire du communiqué de la résidence où travaillait la vingtenaire. “Je garderai en moi ton sourire, ton brin de folie et la merveilleuse professionnelle, si douce et attachée aux résidents que tu étais.”

Autopsie à venir

L’établissement en question – la résidence Jeanne de Chantal – évoque de son côté “une femme engagée, bienveillante et profondément humaine”. Zaïa Binet, qui vivait en couple, préparait depuis plusieurs jours un audit interne pour lequel “elle s’était très investie”, selon Frédéric Dubois, le directeur de l’EHPAD, où la jeune femme travaillait depuis 2020.

L’autopsie du corps doit être pratiquée ce vendredi 21 novembre par l’IML de Lyon et pourrait permettre d’établir les causes du décès. Le scanner n’a lui pas révélé la présence de projectiles d’arme à feu. Toutes les hypothèses sont envisagées par les enquêteurs.

La tragédie qui a frappé la petite ville de Saint-Marcel-Bel-Accueil, en Isère, a bouleversé les habitants et la communauté médicale locale. Le corps de Zaïa Binet, une jeune aide-soignante de 27 ans, a été retrouvé dans des circonstances particulièrement macabres : calciné dans une voiture en feu, dans une clairière, un matin du 19 novembre. La brutalité de ce crime a plongé ses proches, ses collègues et les résidents de l’EHPAD où elle travaillait dans un profond désarroi.

Zaïa Binet, originaire de Gap, était une jeune professionnelle pleine de vie, une personne chaleureuse et dévouée. Diplômée de l’école d’aide-soignants en juillet 2024, elle avait rejoint l’EHPAD de Crémieu peu après, où elle avait rapidement fait ses preuves par son travail remarquable et son humanité. Sa famille et ses amis se souviennent d’une femme joyeuse, passionnée par son métier, toujours souriante et prête à aider les autres. Elle était un « vrai rayon de soleil », selon les mots de ses collègues qui rendent hommage à son engagement et à son dévouement pour les résidents. Elle vivait avec son compagnon et semblait se projeter sereinement dans l’avenir.

Cette découverte tragique a choqué l’EHPAD Jeanne de Chantal, où Zaïa avait travaillé pendant plusieurs années. Le directeur de l’établissement, Frédéric Dubois, a exprimé sa stupeur face à la perte de cette collaboratrice modèle. « Zaïa était une professionnelle de grande qualité, profondément attachée aux résidents et toujours prête à donner le meilleur d’elle-même », a-t-il déclaré. Les employés de l’EHPAD se sont rapidement unis dans la douleur, partageant des souvenirs de la jeune femme et du rôle qu’elle jouait au quotidien dans la vie de l’établissement.

L’enquête ouverte par la gendarmerie a été rapidement qualifiée de « homicide », étant donné la violence de la scène et les circonstances suspectes entourant la découverte du corps. La procureure de la République a précisé qu’une identification formelle de la victime serait réalisée après des analyses ADN, mais plusieurs éléments laissent penser qu’il s’agit bien de Zaïa Binet. Si l’autopsie prévue pour le 21 novembre devrait permettre de confirmer les causes du décès, le scanner réalisé sur le corps n’a révélé aucune trace de projectiles, écartant pour l’instant l’hypothèse d’une blessure par balle. Les enquêteurs continuent d’examiner toutes les pistes, notamment celle d’un possible règlement de comptes ou d’un acte prémédité.

Les questions restent nombreuses et sans réponses. Pourquoi Zaïa, une jeune femme sans histoire, a-t-elle été victime de cette violence inexplicable ? Quelle en est la motivation ? Ses proches, dévastés par sa disparition brutale, demandent justice, espérant que l’enquête aboutisse rapidement à des réponses. En attendant, la mémoire de Zaïa reste vivante dans les cœurs de ceux qui l’ont connue et aimée, et son histoire tragique est un rappel cruel de la fragilité de la vie et de l’innocence de certaines victimes qui ne méritaient pas un tel sort.

Ce drame a également suscité un émoi profond parmi les soignants de l’EHPAD, qui se sont retrouvés confrontés à la violence brutale du monde extérieur, souvent à l’abri dans le cocon protecteur de leur quotidien professionnel. Beaucoup se demandent aujourd’hui comment vivre avec ce vide laissé par Zaïa, mais aussi avec la question lancinante de savoir qui a pu lui infliger une telle souffrance.