CHARLOTTE D’ORNELLAS DÉTRUIT OMAR SY SUR SES PROPOS ANTI-FRANCE : UNE FRANCE QUI S’ÉVEILLE

CHARLOTTE D’ORNELLAS DÉTRUIT OMAR SY SUR SES PROPOS ANTI-FRANCE : UNE FRANCE QUI S’ÉVEILLE.

CHARLOTTE D'ORNELLAS détruit OMAR SY sur ses PROPOS anti-FRANCE

Omar Sy. Ce nom résonne comme un triomphe français, un parcours unique allant des scènes de Trappes aux sommets d’Hollywood, couronné par une popularité insolente. Pourtant, derrière le sourire désarmant et le succès planétaire, l’acteur ne cesse de se muer en commentateur politique, ses prises de position suscitant des vagues de plus en plus puissantes. Récemment, c’est une interview fleuve accordée à l’Obs qui a mis le feu aux poudres. Dans cette confession, Omar Sy décrit la situation de la France comme “un mauvais moment à passer,” assurant que “ceux qui nous empêchent d’avancer sont ceux qui veulent conserver leur monde dépassé. Ils sont en train de vieillir, ils sont à l’agonie. La haine qu’on entend, ce sont les derniers halètements de ceux qui appartiennent à une autre époque.”

Cette déclaration, empreinte d’un optimisme que beaucoup jugeront déconnecté, a été soumise à une analyse chirurgicale par la journaliste Charlotte d’Ornellas. Le verdict est sans appel : l’acteur, élevé au rang de “citoyen du monde,” jongle avec des contradictions identitaires et morales qui minent la crédibilité de son discours, révélant une posture politique de “géométrie variable” aux antipodes des préoccupations réelles des Français.

L’Optimisme Dérangeant Face au Pessimisme National

Qualifier la période actuelle en France de “mauvais moment à passer” n’est pas qu’une simple opinion ; c’est une déclaration politique retentissante qui se heurte de plein fouet à l’état d’esprit majoritaire de la nation. D’Ornellas le souligne avec force : si Omar Sy se dit “optimiste”, il est l’une des rares voix à l’être. L’analyse des sondages brosse un tableau bien plus sombre. Selon une enquête Ipsos pour le CESE (Conseil économique, social et environnemental), si les Français restent majoritairement optimistes pour leur propre avenir, ils sont une écrasante majorité – 70% – à se déclarer pessimistes quant à l’avenir de la France.

L’acteur, en présentant ses critiques comme les “derniers halètements” de la haine d’une époque révolue, semble disqualifier d’un revers de main une partie significative et inquiète de la population. Ce jugement, loin d’être un simple constat, est perçu comme un dédain pour ceux qui, par respect des traditions et des acquis culturels, posent des questions légitimes sur l’évolution du pays.

La Géométrie Variable de l’Indignation

L’une des critiques les plus cinglantes adressées à Omar Sy concerne sa capacité à s’engager de manière sélective. L’acteur explique se borner à réagir lorsque “quelque chose le touche,” citant les affaires George Floyd et, plus récemment, Nahel, décédé lors d’un contrôle policier. Charlotte d’Ornellas y voit une prise de position clairement politique, non pas partisane, mais une décision délibérée d’intervenir sur certains drames et pas sur d’autres.

Cette “géométrie variable” de l’indignation se trouve parfaitement illustrée par la réaction contrastée d’associations subventionnées par l’argent public, comme SOS Racisme. L’association s’est mobilisée en masse, appelant à des rassemblements à Paris pour la mémoire de George Floyd en 2020 et publiant une tribune de soutien à la famille de Nahel en 2023, exigeant que ce drame “ne soit pas rabattu vers le récit d’un cas isolé”.

Pourtant, lorsque les proches de Thomas, assassiné avec une potentielle motivation raciste, ont imploré une prise en considération de ce mobile, l’association a fait vœu de silence. Pire, Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, avait qualifié la mort de Thomas de “simple fait divers”. Omar Sy, en s’alignant implicitement sur cette ligne de fracture, conforte une critique qui n’est pas celle de la haine, mais celle de l’injustice et du deux poids, deux mesures.

Les Contradictions du “Citoyen du Monde”

L’identité d’Omar Sy est un point central de son récit, mais elle est aussi la source de profondes incohérences relevées par D’Ornellas. L’acteur, élevé à Trappes, français, mais décrit par L’Obs comme un “citoyen du monde,” révèle que ses parents sont sénégalais et, fait particulièrement notoire, que ses enfants sont Américains. Au moment d’inscrire sa propre progéniture dans une filiation historique et culturelle, il choisit les États-Unis plutôt que la France ou le Sénégal. Cette démarche pose la question de la sincérité de son attachement au pays qu’il critique.

Plus troublant encore, l’acteur se confie sur l’histoire de sa famille, expliquant que son père, arrivé en France, était initialement marié à une femme n’ayant pu avoir d’enfants et qu’il a donc pris une deuxième femme sous son toit. Son père était donc polygame. La journaliste s’empresse de rappeler la loi française : la polygamie est strictement interdite par le Code civil (article 143 et 212) et rend la naturalisation ou le regroupement familial impossible par la loi Pasqua de 1993, affirmant ainsi les valeurs de monogamie de la République. Le fait qu’une telle violation fondamentale d’un principe républicain soit exposée sans réaction ni commentaire dans l’interview pose un sérieux problème de validation des valeurs françaises.

La contradiction atteint son paroxysme lorsque Omar Sy évoque ce que ses parents lui ont transmis : de son père, “le respect du clan” (ceux qui nous précèdent) ; de sa mère, “le respect de l’enfant intérieur”. D’Ornellas y décèle une ironie mordante : le “respect de ceux qui nous précèdent” est précisément ce que prônent les Français qualifiés de “haineux” et de “racistes” par l’acteur, lorsqu’ils défendent leur “culture, savoir-faire et art de vivre”. L’acteur semble ne louer le respect de la tradition que lorsqu’elle est africaine, mais rejeter et stigmatiser ce même respect lorsqu’il est français.

Le Déni des Réalités Urbaines et Culturelles

Le regard d’Omar Sy sur les banlieues, d’où il est issu, est également soumis à rude épreuve. Évoquant le vol et le braquage sur le tournage de sa série Lupin, il concède que la banlieue qu’il a connue “n’existe plus” et que “les codes qui étaient les miens ne sont plus les mêmes”. Il suggère d’ailleurs qu’il faudrait parler aux “gamins de 15 ans” pour comprendre la banlieue d’aujourd’hui.

D’Ornellas utilise cette auto-critique involontaire pour retourner l’argument : si l’acteur constate lui-même le changement et le déclin des banlieues (à partir d’un exemple négatif de délinquance), alors pourquoi accuse-t-il de haine ceux qui, depuis des années, posent exactement la même question sur l’inquiétante transformation de ces quartiers?

Cette inquiétude est d’ailleurs démontrée par un basculement politique majeur. Une étude Ifop de 2022 montre que les banlieues populaires ont marqué un net recul du soutien à la gauche, au profit d’une droite nationale et populiste. Les candidats de gauche ne réunissent plus que 36% des votes dans ces zones (contre 54% en 2012), tandis que la droite a accru sa part à 49%, avec une montée notable de figures comme Éric Zemmour et Marine Le Pen, qui captent désormais 35% des voix. La réalité sociologique et politique contredit donc directement la simplification binaire d’Omar Sy.

Enfin, la question de la culture populaire et de l’identité musicale française illustre ce fossé. Omar Sy regrette que le débat autour de la participation d’Aya Nakamura aux Jeux Olympiques puisse encore avoir lieu en France, saluant son “talent indiscutable”.

Cette assertion est brutalement réfutée par les faits. Un sondage Odoxa révèle que 73% des Français qui connaissent la chanteuse n’aiment pas ses chansons, et 60% d’entre eux affirment qu’elle ne représente pas la jeunesse française. Le talent d’Aya Nakamura est donc, par définition, très largement contestable. Le décalage est illustré par des entretiens de rue où les Français expriment leur incompréhension face à ce choix, suggérant que l’on aurait pu prendre quelqu’un d’autre comme Florent Pagny. En balayant ce débat d’un revers de main comme de la “haine,” l’acteur refuse la légitimité d’une critique populaire et culturelle.

L’Excuse du Racisme Omniprésent

Charlotte d'Ornellas remplacée sur CNews | Toutelatele

Le passage le plus révélateur de l’interview est peut-être le souvenir de l’adolescence tumultueuse d’Omar Sy. Il raconte une période où “aucune autorité ne pouvait s’imposer,” et où l’excuse toute trouvée était que “tout le monde était raciste, même le Coran”.

Ce récit expose une mécanique psychologique dangereuse : l’adolescent, en difficulté et en rébellion, externalisait la cause de ses problèmes. Il n’arrivait pas à s’en sortir, non pas à cause de ses propres actions ou de l’absence de maturité, mais parce que le monde entier – jusqu’aux textes sacrés – était raciste contre lui.

La question que pose D’Ornellas est alors cruciale : qu’est-ce qui a changé ? À quel moment Omar Sy, qui se croyait sans avenir dans un monde qu’il jugeait entièrement raciste, a-t-il pu connaître un succès si phénoménal et devenir l’acteur plébiscité que l’on connaît ? L’absence de réponse à cette transition – de l’excuse extérieure à la réussite personnelle – est perçue comme un maillon manquant, un discours qui pourrait pourtant être essentiel à des milliers de jeunes qui se trouvent aujourd’hui dans le même état d’esprit de victimisation.

En conclusion, l’analyse de Charlotte d’Ornellas dresse le portrait d’un Omar Sy déconnecté, dont le statut d’icône internationale lui a permis de s’affranchir des réalités et des lois françaises qu’il critique. Son discours, jugé optimiste mais simplificateur, repose sur une série d’incohérences qui vont de la polygamie paternelle à la géométrie variable de ses indignations. Loin d’être un citoyen du monde cohérent, il apparaît comme un juge sévère qui, du haut de son succès américain, ne semble plus comprendre, ni accepter, les interrogations légitimes de la nation qu’il prétend encore représenter. Il ne s’agit pas de haine, mais d’une profonde et nécessaire remise en question d’un double discours.

Related Posts

Our Privacy policy

https://dernieresnouvelles24h.com - © 2025 News