😚Faustine Bollaert en larmes devant Dorothée et vice-versa ! 🙃

Dorothée, une époque gravée dans les cœurs

Invitée le 20 mars 2010 dans l’émission On n’est pas couché, Dorothée a offert aux téléspectateurs une plongée émotive dans les souvenirs des années Club Dorothée, une période télévisuelle qui a marqué toute une génération.

Faustine Bollaert rend hommage à Dorothée

Avec la tendresse et la sincérité qui la caractérisent, elle a évoqué sans détour son parcours, les joies intenses, les tempêtes médiatiques, et surtout, l’incroyable lien qu’elle a noué avec le public enfantin, devenu aujourd’hui adulte.

Lorsqu’on lui demande comment elle vit ce retour sur scène après tant d’années d’absence, elle répond simplement : « C’est comme retrouver des amis d’enfance ». Pour elle, les enfants du Club Dorothée ne sont jamais partis. Ils ont grandi, vieilli, mais sont restés fidèles.

C’est cet attachement indéfectible qui l’a poussée à revenir, malgré la peur, malgré les critiques qu’elle n’a pas oubliées. « J’ai toujours chanté pour les enfants, je n’ai jamais triché avec eux », dit-elle avec une émotion palpable.

Le Club Dorothée, c’était bien plus qu’une émission. C’était une véritable institution culturelle des années 1980-1990, un rendez-vous quotidien où les enfants retrouvaient une grande sœur de cœur. Dorothée se souvient avec tendresse des débuts, de l’équipe soudée – Jacky, Ariane, Corbier, Patrick – et de l’énergie folle qui animait les tournages.

« On ne comptait pas nos heures, on vivait au rythme des enfants », confie-t-elle. Pour elle, chaque émission était une fête, même si le succès immense avait un revers : la fatigue, les critiques, les jalousies.

Elle n’élude pas non plus les polémiques. Critiquée à l’époque pour la violence supposée des dessins animés japonais diffusés dans l’émission, Dorothée garde une certaine amertume. « C’était injuste. On disait que nous abrutissions les enfants, qu’on leur montrait des choses inappropriées.

😚Faustine Bollaert en larmes devant Dorothée et vice-versa ! 🙃 - Vivement  Dimanche 12 mai 2024

Mais nous étions très attentifs. » Elle rappelle que les parents eux-mêmes la remerciaient souvent de tenir compagnie à leurs enfants après l’école. « Le Club Dorothée, c’était une deuxième maison pour beaucoup », affirme-t-elle avec conviction.

Mais derrière le personnage joyeux et solaire, il y a eu aussi des blessures. Lorsqu’elle parle de l’arrêt brutal de l’émission en 1997, la voix de Dorothée se brise légèrement. « J’ai eu l’impression qu’on fermait une porte sans me dire au revoir. »

Elle raconte ce sentiment d’abandon, cette douleur sourde d’avoir été mise à l’écart du jour au lendemain. « J’étais partie en tournée, et à mon retour, tout était terminé. » Ce vide, elle l’a porté en silence pendant des années, se retirant peu à peu de la scène publique, jusqu’à ce qu’un appel de son public la ramène vers la lumière.

Dans l’émission, Dorothée parle aussi de sa collaboration avec Jean-Luc Azoulay, le producteur historique d’AB Productions. Elle le décrit comme un frère, un complice, quelqu’un qui a toujours cru en elle. « Il a vu en moi ce que je n’osais pas encore imaginer », dit-elle avec gratitude.

Ensemble, ils ont bâti un empire audiovisuel, de Récré A2 au Club Dorothée, en passant par les albums de musique à succès. « Il n’y avait pas de calcul. Juste l’envie de faire plaisir aux enfants, de les faire rêver. »

La nostalgie affleure dans chacun de ses mots. Mais ce n’est pas une nostalgie triste. C’est une tendresse profonde pour une époque révolue, mais encore très vivante dans les souvenirs collectifs.

Dorothée évoque les lettres de fans, les enfants qui la reconnaissent aujourd’hui dans la rue avec leurs propres enfants, les chansons chantées en chœur lors de ses rares apparitions scéniques. « Ce sont eux, les enfants devenus adultes, qui m’ont redonné confiance. »

Quand Laurent Ruquier lui demande si elle reviendrait à la télévision, Dorothée esquisse un sourire timide. « Si c’est pour retrouver la même sincérité, pourquoi pas. Mais je ne referai jamais semblant. » Elle assume aujourd’hui une forme de discrétion choisie, loin des projecteurs, mais proche du cœur des gens.

Cette interview, bien plus qu’un simple retour sur une carrière, fut un moment de vérité. Dorothée, longtemps caricaturée, trop souvent sous-estimée, y apparaît dans toute sa profondeur : une femme entière, généreuse, fidèle à elle-même et à ceux qui l’aiment.

Faustine Bollaert en larmes sur le plateau de «Ça commence aujourd'hui»  (vidéo) - Soirmag

Son passage a ravivé la mémoire collective, rappelant à chacun ce que fut cette parenthèse enchantée du Club Dorothée – un monde où l’on croyait encore que la télévision pouvait réunir, éduquer et émerveiller.

Et même si le temps a passé, Dorothée reste cette voix familière qui résonne encore dans les cœurs, comme un refrain doux de l’enfance.

Related Posts

Our Privacy policy

https://dernieresnouvelles24h.com - © 2025 News